dimanche 23 février 2025

Pas de vie sombre pour les poètes

 


En relisant mon post de la semaine dernière sur la poésie, une phrase a retenu mon attention : « pouvez-vous imaginer une vie sans soleil » et je me suis souvenue où je l’avais lue.

C’est un recueil de trois nouvelles en rimes et en vers, des poèmes et des chansons qui en font des histoires ou des moments de vie. Le titre : « Résurgences ». Le sous-titre : « Dix minutes, deux ans, une vie » ! Tout est dit... quoi que...

Et voici, ci-après un bout du texte, en page 58, qui mentionne cette absence de soleil :


Si on vous volait le soleil,
Si on vous privait de sommeil,
Quelle serait votre réaction ?
Et quand plus rien n’a d’importance,
Comment combler ce vide immense,
Vous êtes-vous posés la question ?
Et pouvez-vous comprendre enfin
Que le soir, c’est le chagrin
… 

Etc. Il y en a pour 130 pages. Normal, ce sont 3 nouvelles, 3 tranches de vie(s) ! Il y a de quoi dire.

Naturellement, c’est en lisant tout le recueil qu’on comprend le « malheur », le « mal de vivre » dans ce manque « de la personne » qui était le soleil, la lumière qui éclairait le chemin de l’écrivain, du héros présent dans les 3 histoires, ou de la personne à qui l'écrivain donne vie dans ses 3 récits en rimes et en vers. Ces 3 histoires… qui, je pense, n’en sont qu’une.

« Résurgences »… à lire de toute urgence !

Tout comme pour les œuvres de Racine, Shakespeare ou Rostand, ça aussi, c’est de la poésie. Non ?

Bonne semaine poétique

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim

lundi 17 février 2025

La poésie sans quoi les choses...

 


… ne seraient que ce qu’elles sont ! Comme le dit si bien Edmond Rostand (1868/1918) à propos du soleil ; je renvoie ses vers à la poésie.

Pauvre est celui qui n’a pas un peu de poésie en son esprit ! La poésie s’apprend au fur et à mesure de la vie. Elle enrichit la personne qui en use. Et elle s’apprend à ses enfants… si on les aime tel le poème qui suit :

Un enfant
Le regard d’un géant
Le désir d’être un homme
Comme toi, simplement
Il voudrait qu’on lui donne
Cet amour… qu’il te prend

Un enfant
Force d’un océan
Il t’arrache d’un somme
Te donne plus qu’il ne prend
Te modèle en parent
Et tu vis autrement
Car c’est pour ton enfant

Et tu t’envoles
Tu es l’air, tu es le vent
Dès qu’il te frôle
De ses p’tits doigts d’enfant

Un enfant
Ton futur différent
Mais ta copie conforme
Il lui faudra du temps
Mais quand il prendra forme
Sera reconnaissant

Ton enfant
Ton gamin de trente ans
Sera fier d’être un homme
Et tout en s’appliquant
Te rendra « grand parent »
Tu verras en souriant
L’enfant de ton enfant

Et tu t’envoles
Tu es l’air, tu es le vent
Dès qu’il te frôle
De ses p’tits doigts d’enfant

Texte tiré du recueil " En Vert la Vie " page 72 et 73.

Je reviens sur la poésie et au soleil : pouvez-vous imaginer une vie sans soleil, sans lumière ? Non ! C’est pareil pour la poésie. À quoi peut servir une conversation sans poésie ? À payer des factures ? Et qui parle d’autre chose que de poésie avec son enfant ?! Et toi, de quoi vis-tu ? D'eau ou d'os ? De chiffres ou de l'être ? Qu'ériges-tu ? L'amour ou les murs ?

Ça aussi, c’est de la poésie. Non ?

Bonne semaine poétique

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim

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