Ce jour : journée internationale de l'ours polaire

 

Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler d’écologie ; de nos jours, tout le monde connaît le problème, tout le monde se dit écolo mais bien peu sont prêts à faire quelque effort ! Alors, je vais vous parler de vous !

Vous avez ce côté guerrier poète qui part à la guerre la fleur au fusil ! Vous êtes d’accord de vivre dans un jardin mais comme pendant vos vacances d’été ! Eh bien, pour vous, j’ai pensé à un zoo. Là, vous serez bien. On vous apportera à manger, pas besoin de chasser. Vous serez choyé, nettoyé, etc. et protégé des intempéries. Prix à payer : votre liberté ! Mais, quelle vie de pacha ! Écoutez ce qu’en pense ce koala :

KOALA

Nous avons vécu bien des millénaires
Dans une forêt où rien n’y manquait.
En connaissez-vous encore sur la terre
De ces lieux bénis par les dieux de paix ?

S’ils pouvaient parler, les pères de nos pères,
Ils vous conteraient que leur paradis,
Avant l’arrivée de l’homme sur la terre,
Était sans frontières, était sans conflits.

Ils vous diraient comment la liberté se perd,
Comment cette rose un jour s’est fanée :
Pétales de vie qui croisent le fer,
Connaissent prisons ; limites forcées.

Moi, le KOALA, qu’ai-je bien pu faire
Pour me retrouver derrière les barreaux ?
J’ai crié, pleuré ; amères prières.
Qui a écouté ? Entendu mes maux ?

Et toi, qui te crois être supérieur,
Qui viens me narguer, me montrer du doigt,
Est-tu fier de toi ? Pervers et voyeur ;
Tu viens pour sceller ton futur immédiat.

Eh oui, la balle est dans ton camp maintenant. À toi de voir ce que tu veux en faire. Mais quoi que tu fasses, ce sera pour ton avenir et si tu ne fais rien, ne t’inquiète pas, tu seras bien dans ton zoo… une vie de pacha ! De toute façon, à quoi peut bien te servir ta liberté puisque tu ne l’utilises pas.

Texte pris dans le recueil « En Vert la Vie », page 80, disponible sur :

 TheBookEdition.com

À bientôt

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim

Aujourd'hui, journée de la ' Baleine '

 

Quand on entend ‘baleine’ on pense ‘Moby Dick’ de Melville. Mais, quand on essaie le rapprochement entre baleine et poésie, personne n’y voit le rapport. Moi, si !

Voici une poésie qui parle de « baleine » mais, pas seulement. Il suffit de lire entre les lignes pour s’apercevoir d’un message sur l’environnement qui devient inquiétant pour les humains :

BALEINE

Les colères de l’océan
Ne sont pas un grand souci
Et, depuis la nuit des temps,
Je vis avec lui.
Rien ne me crée de tourments,
Ni la pluie, ni l’ouragan ;
Aucun des éléments.

Sur cette planète bleue,
Tout ce qui vit y vit en paix.
Un seul se prend pour Dieu.
De ceux de la création,
L’homme est notre seul danger ;
Le seul qui tue, et sans raison.

Est-ce notre poids géant
Qui surprend et vous fait peur ?
Une baleine, c’est pas méchant,
Ça vit et ça meurt.
Moby Dick revoit encore
Ceux qui harponnaient son corps,
Et sans aucun remords.

Elle a pourtant décidé,
Et ce, malgré la douleur,
De tout vous pardonner.
Car sur la planète bleue
On peut y vivre à plusieurs,
Homme, ouvre tes yeux…

… (à défaut de ton cœur.)

Texte pris dans le recueil « En Vert la Vie », pages 62 et 63, disponible sur TheBookEdition.com

À bientôt

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim

Une balade du côté de la ballade

 

On le sait tous, la balade est un déplacement au pas de promenade. Le mot ne prend qu’un « L » à l’écriture. Et, même si on la connaît bien pour l’avoir entendue tous les jours au moins une fois, la ballade, quant à elle, en prend deux, de « L ».

D’abord, un peu d’humour : pourquoi la ballade (poésie et chanson) prend 2 L ? Parce qu’elle permet de nous élever au ciel, de voler et si on n’avait qu’1 ‘aile’, on volerait en rond !

Ensuite, une petite attention ; aujourd’hui, la ballade commune est une chanson qui alterne simplement 2 quatrains pour le couplet et un ou deux quatrains pour le refrain, le tout de 8 pieds (généralement) mais autrefois, les règles étaient plus strictes. La ballade se composait ainsi : 3 strophes égales et symétriques (8 vers de 8 syllabes) et d’un couplet appelé envoi ; chacune des 3 parties étant terminée par le même vers.

Comme ce n’est pas facile à se la représenter, vous comprenez pourquoi elle a muté en 1 huitain et un refrain qui se répètent plusieurs fois.

Informations prises dans « 150 Nuances de Poésies », pages 30, 31, 32 et 33. 

Bonne semaine et bonnes lectures

À bientôt

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim

Poésie et " paronomase "

 

Pour faire suite à mon blog précédent, je vous présente aujourd’hui un nouveau mot : "paronomase". Il aurait aimé être expliqué la dernière fois. (Parfois, les mots revendiquent !)

D’abord, la définition : « Figure qui consiste à rapprocher des mots de sonorités voisines (paronymes). »

Ensuite, un exemple (Emprunté à Vittorio) : « Il s’ensuivit, mais sans suivi, un reproche moche proche du dégoût, pas du tout des goûts des gens intelligents. » (Là, vous en avez plusieurs. 😉)

C’est une figure de style très appréciée des rappeurs mais déjà bien utilisée avant eux par des chansonniers comme Bobby Lapointe ou Serge Gainsbourg. (Eh oui, on n’a rien inventé ! 😄)

Ce mot n’est pas dans « 150 Nuances de Poésies » dans la série ‘assonances’, ‘consonances’ et autres ‘allitérations’ mais il aurait pu… (Voir pages 29, 29 et 37, 38 du recueil. 😍)

Bonne semaine et bonnes lectures

À bientôt

En image, un syllogisme qui m'a bien fait rire. 😁

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim