Quand on entend ‘baleine’ on pense ‘Moby Dick’ de Melville. Mais, quand on essaie le rapprochement entre baleine et poésie, personne n’y voit le rapport. Moi, si !
Voici une poésie qui parle de « baleine » mais, pas seulement. Il suffit de lire entre les lignes pour s’apercevoir d’un message sur l’environnement qui devient inquiétant pour les humains :
BALEINELes colères de l’océan
Ne sont pas un grand souci
Et, depuis la nuit des temps,
Je vis avec lui.
Rien ne me crée de tourments,
Ni la pluie, ni l’ouragan ;
Aucun des éléments.
Sur cette planète bleue,
Tout ce qui vit y vit en paix.
Un seul se prend pour Dieu.
De ceux de la création,
L’homme est notre seul danger ;
Le seul qui tue, et sans raison.
Est-ce notre poids géant
Qui surprend et vous fait peur ?
Une baleine, c’est pas méchant,
Ça vit et ça meurt.
Moby Dick revoit encore
Ceux qui harponnaient son corps,
Et sans aucun remords.
Elle a pourtant décidé,
Et ce, malgré la douleur,
De tout vous pardonner.
Car sur la planète bleue
On peut y vivre à plusieurs,
Homme, ouvre tes yeux…
… (à défaut de ton cœur.)
Texte pris dans le recueil « En Vert la Vie », pages 62 et 63, disponible sur TheBookEdition.com
À bientôt
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures, avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim
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