Du garage à la plage, il y a...

 

Voilà juin qui nous revient et si on hume l’air on sent la mer, les vacances et… l’autoroute à péage et ses embouteillages qui relie notre garage de la plage... 

Du coup l’envie de donner une rime marine à Nîmes se termine. Ça me mine !  Et c’est dommage !

Pourtant, avant, faire les bagages, descendre trois étages et commencer le voyage était déjà un message : au bout, le rivage ! Entre : un beau paysage !

Alors, pourquoi ce blocage ? Qu’est-ce qui fait barrage ? Sommes-nous devenus les otages d’un langage qui nous engage à être plus sages ?

Trêve de bavardage, rien ne s’en dégage hormis qu’on a pris… de l’âge !

Bah ! Fin du persiflage. C’est juste un peu de surmenage. Et puis, j’ai l’esprit volage. Et tant que mon visage se tourne vers les nuages, ce serait dommage de rester dans la cage.

Écoutez cet adage : « Le voyage qui se présage fait fi du surmenage. Au bout : la plage. La mer est un grand livre ouvert. »

Bonne lecture

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; polars-thrillers-poésie ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco, Polars en Sud-Alsace et VittorioDenim Merci d’aller les visiter de temps en temps et puisque vous y êtes, abonnez-vous.

N’hésitez pas non plus à visiter notre vitrine pour les Ateliers d’écritutreS : « ADES68 – Riedisheim » pour voir qui nous sommes et ce que nous faisons en atelier. Et, partagez, partagez.

Quand la poésie se décline

 

C’est un livre de plus de 200 pages, avec plusieurs façon d’écrire de la poésie. C’est un livre pour les enfants, les adultes, les jeunes ou les vieux, et aussi bien pour les hommes que pour les femmes !

Son titre : « 150 Nuances de Poésies » confirme bien que 50 nuances ne suffisent pas pour la poésie car, comme c’est indiqué en page de dos de la couverture, la même poésie est perçue différemment selon le moment de lecture, selon l’état d’esprit la personne qui la lit, selon l’ambiance autour de la personne qui la lit et pour qui on la lit.

C’est un livre qui nous apprend comment se faisaient les poésies avant, comment elles ont subi des changements (modifications, mutations ou valorisations), et nous montre des créations récentes (chansons, RAP ou SLAM).

C’est un livre qui enseigne, aux autres et à nous, et permet de s’exprimer en poésie avec exemples à l’appui.

L’ADES-68-R valide et vous souhaite une

Bonne lecture

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La poésie, c'est simple

 

... mais n'est pas donnée à tous.

Il n’est nul besoin d’être un grand poète pour écrire une belle poésie. Par contre, il faut être honnête. Le contraire se verra ; on ne triche pas en poésie.

Le travailleur aussi se verra et même si ses mots seront bien disposés, chose due à son travail, ce ne sera pas une belle poésie ; une bonne poésie, peut-être, mais pas une belle. On ne la retiendra pas.

Pour exemple d'une belle poésie, de celles que l'on retient : « Chanson d’automne » de Paul Verlaine parue dans « Poèmes saturniens » en 1866 :

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Relisez-là. Il n’y a rien de plus simple.

On dirait des mots jetés là, comme ça, comme ils viennent. Pourtant, essayez de retirer quelque chose ou de rajouter quelque mot… non, ce n’est pas possible, cela l’abimerait ; parce que « tout est là ».

Pourquoi ? Et comment a-t-il fait ?

Ben, simplement : Paul Verlaine a été sincère. Oui, sincère. Ainsi se fait la belle poésie. Et 155 ans plus tard, elle est toujours présente dans nos esprits et elle est toujours aussi belle.

Bonne lecture

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