Humains en guerre, guère d'humain

 

« Le monde est gris, le monde est bleu » chantait Eric Charden en 1967, c’était il y a 55 ans… et rien n’a changé ! Hier il y avait du soleil, aujourd’hui, il pleut et demain le soleil reviendra. Mais même quand il pleut, le bleu du ciel est toujours présent !

C’est le bleu du ciel
Qui se reflète et se noie
L'eau se fait miroir

Haïku par Marie-Christine

Aujourd’hui, le ciel devrait être « bleu » car le printemps approche à grands pas. Pourtant des hommes « petits » l’ont voulu « gris » ! Et ils croient dominer le monde, ces tarés !

Rien du tout : la nature fait ce qu’elle veut et le monde sera bleu ! Le printemps viendra de toute façon.

Rien ne me crée de tourments,
Ni la pluie, ni l’ouragan ;
Aucun des éléments.
Sur cette planète bleue,
Tout ce qui vit y vit en paix,
Un seul se prend pour Dieu.

Petit extrait de la page 62 du recueil « En Vert la Vie » qui montre bien la bêtise de certains hommes qui se disent humains !

Et quand il n’y aura plus de petit pantin, plus ou moins taré, la nature se refera une beauté et continuera son cycle comme si rien ne s’était passé. Il ne restera que la nature, de l’eau claire, des oiseaux, des végétaux et de la poésie. Eh oui ! La poésie sera toujours là.

On peut tuer le poète mais pas la pensée.

C’est sans doute pour cela que les tyrans cherchent à emprisonner les poètes, à les faire taire ! Comment pourraient-ils y arriver ? C’est la nature qui commande, pas les dictateurs !

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; polars-thrillers-poésie ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco, Polars en Sud-Alsace et VittorioDenim Merci d’aller les visiter de temps en temps et puisque vous y êtes, abonnez-vous.

N’hésitez pas non plus à visiter notre vitrine pour les Ateliers d’écritutreS : « ADES68 – Riedisheim » pour voir qui nous sommes et ce que nous faisons en atelier. Et, partagez, partagez.

 

Et puis, paf, l'épitaphe !

 

Promis, c’est promis. L’épitaphe qui fait se réconcilier brunes et blondes, pour se fâcher après moi, la voici :

Ci-git un homme et bon mari
Dont le visage est oublié
Mais si fidèle et effacé
Qu’on n’est pas sûr qu’il soit ici.

Comment ça, on peut faire plus méchant ? Évidemment qu’on peut ! Mais pourquoi faire plus méchant ? On n’est pas bien, là, à se faire la causette ? … bien vivants ? Sinon, voici ce que j’ai trouvé :

Sans doute, un jour, il n’y aura pas de retour.
Tant pis ! Mais, que ne ferait-on pas par amour !
Après tout, rien qu’une page sera tournée.

Qui sait, peut-être, après, on saura qui je suis
Et, si un ami veut se recueillir la nuit,
Éclaire ma tombe, qu’il puisse la trouver.

Six vers extraits du sonnet « Lune Compagne », page 21 du recueil « Phrases de Lune ». Un peu de poésie ne fait de mal à personne. Bien au contraire.

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Exergue passé sous silence

 

Comme je dois honorer la promesse que je vous ai faite la semaine dernière, d’abord, permettez-moi de mettre le haïku de Marie-Christine, histoire d’amadouer la poésie avant que mes mots ne changent de couleur :

Instants fragiles
L'eau comme unique berceau
Les sens en éveil

Ensuite, je vous l’avais promis : le message qu’on pourrait lire sur une stèle. Celui-ci, fait par une autre personne que celle concernée :

Ci-git Gary, un inconnu
Tant que durant sa courte vie
Il fut qualifié de petit
Étant pourtant un nain connu.

Comme quoi, même si on tue le poète, la poésie restera toujours.

La semaine prochaine, vous aurez une autre épitaphe (peut-être moins tendre…). Et il est temps de nous quitter. Mais bon ! Un dernier vers pour la route ?

Quand je serai un souvenir
Quand j’irai vois les pissenlits
Côté racine de la vie
J’aimerai vous voir vous réjouir

J’aimerais que vous me disiez
Que vous savez que j’ai vécu
Que la vie m’a donné tant et plus
Que je n’ai rien à regretter

En attendant, apporte à boire
Et fêtons ceux de nos mémoires

(Lu page 40 de « Fais 10 Vers » - La Rime Pratique de V.DiMarco)

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Dernier message

 

Rien que le titre fait peur ! Mais on n’a peur que de ce que l’on ne connait pas. Dernier message qui vient de qui, d’abord ! Et de quoi parle-t-on ? Du dernier SMS par tel ‘avant de nous dire adieu’ ? D’un courrier, d’une épitaphe, une épigraphe ou d’un message qu’on écrit avant mais qui ne sera dévoilé qu’après ? Comme « Mémoires d’outre-tombe » que François-René de Chateaubriand (1768/1848) avait commencé à écrire en 1809 sous le titre ‘Mémoires de ma Vie’ et publiées en 1849/1850. (Selon ses volontés.)

Un testament peut en faire partie, du genre je laisse ceci à untel. Une malédiction écrite sur l’entrée d’une tombe égyptienne, une sorte d’épigraphe : « Vous qui avez réussi à entrer (sans payer), vous ne vous en sortirez pas sans payer ! » Comme sur les autoroutes. Mais, c’est peut-être tout simplement un avertissement mis en exergue sur un objet (une petite cuiller ou une serviette) du genre : « Volé à Untel » !

Alors, voici mon post de ce jour, un ‘nota-bene’ ou un ‘mémo’ et vous ne l’aurez pas volé : « Lundi prochain je mettrai une épitaphe sous forme de vers mais rimés. » (Comme aurait pu dire le grand Prosper Mérimée – 1803/1870.) 

Et si c'était un message pour la Saint-Valentin pour dire : "Désolé, je ne viens pas !" Oui, un message peut faire peur. 

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