dimanche 16 novembre 2025

Un amour sans gages

 


Bonjour. Nouvelle investigation poétique pour vous faire connaître un autre visage de la poésie avec le recueil : « Les trois Visages de l’amour ». Cette semaine vous aurez droit au divorce avec « La Clé Perdue » ; une autre forme de l’amour…

Ce texte se trouve en page 45 dans la première partie du recueil. Personnellement, je l’aurais mise dans la dernière partie : l’amour passionnel. Mais, je crois savoir pourquoi l’auteur, Vittorio,… a agi de la sorte : il est un grand sentimental. C’est un poète. Il croit que tout est possible, qu’on peut se rabibocher, se réconcilier et recommencer comme s’il ne s’était jamais rien passé ! Foutaises. Et je vois déjà un avocat qui se frotte les mains ; le seul à y gagner quelque chose, d’ailleurs !

Bref, laissons tomber mes pensées personnelles et voici le poème :

Nous subissons en ce moment 
Une relation bien tendue 
Où notre amour nous joue l’absent 
Et la tendresse n’est pas venue

Rien que dans ce quatrain, on peut s’imaginer le poète qu’il est. On comprend qu’il a un certain âge, aussi ; il nous parle de tendresse. C’est pour les vieux ! Je continue :

Bien souvent, pendant les repas 
Seul un silence est partagé 
Et nous posons, ici ou là 
Nos yeux mais sans nous regarder

De nos jours, rares sont ceux qui en arrivent là. Habituellement, dès que ça ne va pas : on arrête ! Ailleurs l’herbe est plus verte. Et, même sans aller ailleurs, il y a toujours de quoi faire : les amis, les boîtes de nuit, les associations de rencontre, la salle de sport ; il y a tout pour s’amuser de nos jours, alors, pourquoi devrais-je continuer de voir une tête qui boude, qui s’ennuie, qui m’ennuie ! Ce n’est pas ça que j’ai épousé !

Bon, je vous fais grâce des autres quatrains, refrains et couplets ; vous les lirez dans le recueil. Mais je vous mets quand même le final que vous trouverez en page 46. Il vaut la peine, je crois :

Ce n’est plus un secret mais tant 
Une évidence 
Tant de gens sont au courant 
Nous avons manqué de chance 
Tout semble s’écrouler. Le temps 
De nos souffrances 
A fini par arriver… le temps 
C’était joué d’avance 
C’était joué d’avance

Et c’est vrai ; on s’engage souvent à la légère, sur quelques points communs, des points superficiels. Et, avec le temps, le superficiel devient banal, ordinaire, répétitif et ennuyeux et nous nous retrouvons seuls !

Pas de doute, l’auteur, Vittorio,… est un grand poète ; il a cerné le problème. On s’embarque sur un bateau qui, de nos jours, est fait en papier mâché et on s’étonne, quelques temps après, de se retrouver à carnaval ! Quelle tristesse ! Encore plus quand on a des enfants.

Bref, « Les trois Visages de l’amour » à se procurer de toute urgence ! Vous pouvez lire quelques poèmes en cliquant sur le lien.

Et la poésie continue. Heureusement ! Bonne semaine.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; avidoxe et VittorioDenim 

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