Passif... faux

Voici encore un « Fais 10 Vers » tiré du recueil « Tableaux » de V.DiMarco, 2007. Le titre : Passif, m’inspire quelque chose de négatif. Nous allons voir.

Passif

Dans ma tour, isolé de tout,

J’attendais cet évènement

Qui fait qu’on se lève d’un coup

Pour aller quérir l’important.

Mais, entretemps, le temps passait.

Absorbé par mon non-vécu,

Il m’a pris tant et tant d’années

Que, bouger, je ne pouvais plus…

Je dis : « Cueillez dès aujourd’hui

Chaque bonheur, même petit. »

En fin de compte, c’est un conseil et, il n’est pas si négatif qu’on aurait pu le penser ; c’est un partage des expériences. Ce n’est pas si bête : il faut se servir du passé, de l’histoire et des histoires, des évènements personnels ou autres, etc. pour se faire son expérience à soi… sans avoir à se faire taper sur les doigts ! 

Le poète a bien raison. Depuis Ronsard et jusqu’à aujourd’hui, on ne peut que le répéter : cueillons chaque jour le meilleur de la vie.

Ce « Fais 10 Vers » me plait. J’espère que vous avez aimé aussi.  

Bonne lecture. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Anselme Lutin, avidoxe, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Polars en Sud Alsace et VittorioDenim Bonne lecture et, n’hésitez pas à partager.

N’hésitez pas non plus à visiter notre vitrine : « Ateliers d’écritureS68 » pour voir qui nous sommes et ce que nous faisons en atelier. Et, partagez, partagez.

Fais 10 Vers pour la fin

J’aurai bientôt fini le recueil « Tableaux » de V.DiMarco et je ne résiste pas à vous mettre le « Fais 10 Vers » de fin ! 

L’auteur l’a intitulé « Sens », mot qui a plusieurs sens. (Et l’essence, carburant qui permet d’avancer dans tous les sens, ça sent, c’est bien connu !) 

Sérieux ! Voici : 

SENS

Quand je serai un souvenir

Quand j’irai voir les pissenlits

Côté racine de la vie

J’aimerais vous voir vous réjouir

J’aimerais que vous me disiez

Que vous savez que j’ai vécu

Que la vie m’a donné tant et plus

Que je n’ai rien à regretter

En attendant, apporte à boire

Et, fêtons ceux de nos mémoires. 

Je ne sais pas vous mais, moi, je le sens tragique ce poème. 

Il a plusieurs sens. Il est triste et moqueur, plaisant et sévère ! Il (l'auteur) dit qu’il croit qu’il ne croit rien ! Et puis, il se rattrape en disant : « faisons la fête aujourd’hui car nul ne sait de quoi demain est fait ! » (Cueillons aujourd'hui les roses de la vie et Carpe Diem !) 

En fin de compte, je crois comprendre pourquoi l’auteur ne l’a pas mis à la fin : pour moi, il dit que « rien n’est écrit ! On peut prévoir et imaginer des desseins mais, à quoi peut bien servir un futur pour celui qui n’est plus ! Alors, il préfère fêter avant. » 

Si vous avez mieux... 

Tout compte fais, je l'aime bien ce petit poème. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Anselme Lutin, avidoxe, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Polars en Sud Alsace et VittorioDenim Bonne lecture et, n’hésitez pas à partager.

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