Allitération et musicalité de la poésie

 

D’abord, l’assonance, qu’est-ce que c’est ? C’est une répétition de voyelles à l’intérieur d’un même vers. Exemple en ‘i(r)’ :

Si l’avenir va finir
Dans un souvenir
Sans un soupir
Il va dépérir et puis mourir.

Mais n’importe quelle voyelle peut convenir. Je mettrai un autre poème du genre prochainement, emprunté à Vittorio, notre animateur d’atelier qui a la possibilité de faire des poésies et des polars. (En rimes, il dit que le monde est beau et en prose, il tue des gens !)  

Ensuite, il y a la consonance et comme le mot le laisse supposer, c’est la répétition d’une ou plusieurs consonnes à l’intérieur d’un même vers ou texte.

Exemple très court avec la lettre ‘P’ : Pas de plainte portée peut ne pas passer. Ou pour un exemple un peu plus long avec la lettre ‘t’ : Tu étais au taquet / Tant le temps te troublait / Qu’à toucher le détroit / tu étais l’un des trois !

Et (en trois) l’allitération, me direz-vous, c’est quoi ? Ben, c’est l’une ou l’autre, l’une et l’autre, répétition de voyelle ou répétition de consonne.

Pour finir, voici le point quatre. Mais alors, si on mélange l’une et l’autre dans un même texte, ça donne quoi ? Réponse : une sonorité, une résonance, une harmonie, une musicalité de mots.

C’est quand même beau la poésie ! Et tout ce que je viens d’expliquer, je l’ai trouvé dans « 150 nuances de poésies » où il y a d’autres exemples et d’autres façons de faire de la poésie. Un ouvrage génial !  

Bonne semaine et bonnes lectures

À bientôt

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim

Reste la poésie

 

Et voici que tout à coup le froid nous surprend. Pourquoi ? Puisque nous sommes en hiver ! Et même, pendant la période la plus froide de l’hiver.

On dit de janvier qu’il apporte
Les jours de neiges à nos portes.
Oublie-t-on que ce blanc manteau,
C’est nos semailles qu’il garde au chaud.

Alors, on reste bien au chaud et on regarde par la fenêtre. La neige tombe, pellicules des nuages plutôt que pleurs. Tout devient blanc, couverture posée pour réchauffer la nature pendant son sommeil récupérateur. Reste la poésie… à qui sait la voir.

La neige recouvre doucement
Les maisons, les bois et les gens.
Tout est calme. Les loups n’existent plus
Que dans les villes et les cités perdues.

Chacun rentre chez soi se mettre à l’abri des intempéries. Même les loubars ! Pour les loups, par contre, tout devient plus difficile. Pour les autres animaux aussi. Et ainsi le temps est modifié ; reste la poésie… à qui sait la voir.

Maintenant, tout est ralenti
La saison va durer trois mois
Le jour ça va mais c’est la nuit
Qui m’invite à penser à toi

Tout s’endort ? Pourtant notre société mécanisée ne le permet pas ! La nature suit et suivra son cours avec ou sans toi, malgré les impératifs modernes imposés par l’homme pour l’homme. La nature n’en a que faire, elle vit, elle nous fait vivre, elle nous sauvegardera malgré nous. C’est cela la poésie… à qui sais la voir.

(Ces trois détails sont tirés de ‘150Nuances de Poésies’ ; de la poésie pour qui sait l’avoir.)

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Pourquoi versifier la prose

 

Pour bien comprendre la valeur de la poésie, il suffit de s’imaginer le discours d’une personne élue. A n’importe quel niveau de ‘leur’ hiérarchie.

Pour être élu il faut avoir un discours alléchant. Il faut enjoliver ses paroles, les rendre agréables et crédibles à la fois. Or, un même discours dit en prose n’est pas aussi bien reçu qu’un discours en vers. Regardez ce que j’ai trouvé en page 39 du recueil « 150 Nuances de Poésies » :

Chers amis, chers administrés, il faut savoir

Que jusqu’ici, j’ai tenu les comptes au plus près

Et, tant que la confiance que vous m’accordez

Sera entre nous, je me ferai un devoir      

D’agir pour vous, en votre nom, indépendant

Des politiques et des partis. Je garderai

Notre commune, comme toujours, dans le vrai

Et dans le bien commun. Toujours, honnêtement.

Bien. Maintenant, imaginez le même discours sans les rimes ! Il serait fade, insipide, sans consistance. Déjà que celui-ci passe presque sans qu’on remarque qu’il est fait de deux quatrains en ‘rimes embrassées’…

D’ailleurs, s’il était en prose, pour le rendre intéressant et ainsi éviter que l’assemblée ne s’endorme, il faudrait y ajouter du relief par quelques mots percutants ! Et cela, les politiciens, ils savent le faire, on le leur apprend à l’école.

En fin de compte, je suis content qu’ils soient rares, les politiciens, à parler en rimes, je serais fort contrarié qu’on me prenne pour l’un d’entre eux.

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Elle sera poétique ou ne sera pas

 

Voici une nouvelle année qui commence. Elle sera poétique ou ne sera pas. A voir les événements, les belliqueux l’ont compris, elle sera empreinte de poésie. C’est pourquoi, se sentant menacés, ils ruent dans les brancards.

Et voici une belle année
Qui distribue calme et repos
Qui vient nous soigner tous nos maux
Redonner vie aux fleurs fanées

Oui, cette année 2023 sera basée sous le signe de la poésie car nous avons eu trois années complexes. Ainsi, avant de reprendre un rythme propre à l’évolution, il nous faut un peu de calme, de paix, de pondération, pour soigner nos blessures.

Matin apaisé
Naturel et printanier
Inhaler la vie

Que faire de notre côté pour favoriser cet état de poésie ? Rien, il nous suffira de vivre bien, sans faire de tort à personne.

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