Pour bien comprendre la valeur de la poésie, il suffit de s’imaginer le discours d’une personne élue. A n’importe quel niveau de ‘leur’ hiérarchie.
Pour être élu il faut avoir un discours alléchant. Il faut enjoliver ses paroles, les rendre agréables et crédibles à la fois. Or, un même discours dit en prose n’est pas aussi bien reçu qu’un discours en vers. Regardez ce que j’ai trouvé en page 39 du recueil « 150 Nuances de Poésies » :
Chers amis, chers administrés, il faut savoir
Que jusqu’ici, j’ai tenu les comptes au plus près
Et, tant que la confiance que vous m’accordez
Sera entre nous, je me ferai un devoir
D’agir pour vous, en votre nom, indépendant
Des politiques et des partis. Je garderai
Notre commune, comme toujours, dans le vrai
Et dans le bien commun. Toujours, honnêtement.
Bien. Maintenant, imaginez le même discours sans les rimes ! Il serait fade, insipide, sans consistance. Déjà que celui-ci passe presque sans qu’on remarque qu’il est fait de deux quatrains en ‘rimes embrassées’…
D’ailleurs, s’il était en prose, pour le rendre intéressant et ainsi éviter que l’assemblée ne s’endorme, il faudrait y ajouter du relief par quelques mots percutants ! Et cela, les politiciens, ils savent le faire, on le leur apprend à l’école.
En fin de compte, je suis content qu’ils soient rares, les politiciens, à parler en rimes, je serais fort contrarié qu’on me prenne pour l’un d’entre eux.
Bonne semaine et bonnes lectures
À bientôt
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures, avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim
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