… ne seraient que ce qu’elles sont ! Comme le dit si bien Edmond Rostand (1868/1918) à propos du soleil ; je renvoie ses vers à la poésie.
Pauvre est celui qui n’a pas un peu de poésie en son esprit ! La poésie s’apprend au fur et à mesure de la vie. Elle enrichit la personne qui en use. Et elle s’apprend à ses enfants… si on les aime tel le poème qui suit :
Un enfantLe regard d’un géant
Le désir d’être un homme
Comme toi, simplement
Il voudrait qu’on lui donne
Cet amour… qu’il te prend
Un enfant
Force d’un océan
Il t’arrache d’un somme
Te donne plus qu’il ne prend
Te modèle en parent
Et tu vis autrement
Car c’est pour ton enfant
Et tu t’envoles
Tu es l’air, tu es le vent
Dès qu’il te frôle
De ses p’tits doigts d’enfant
Un enfant
Ton futur différent
Mais ta copie conforme
Il lui faudra du temps
Mais quand il prendra forme
Sera reconnaissant
Ton enfant
Ton gamin de trente ans
Sera fier d’être un homme
Et tout en s’appliquant
Te rendra « grand parent »
Tu verras en souriant
L’enfant de ton enfant
Et tu t’envoles
Tu es l’air, tu es le vent
Dès qu’il te frôle
De ses p’tits doigts d’enfant
Texte tiré du recueil " En Vert la Vie " page 72 et 73.
Je reviens sur la poésie et au soleil : pouvez-vous imaginer une vie sans soleil, sans lumière ? Non ! C’est pareil pour la poésie. À quoi peut servir une conversation sans poésie ? À payer des factures ? Et qui parle d’autre chose que de poésie avec son enfant ?! Et toi, de quoi vis-tu ? D'eau ou d'os ? De chiffres ou de l'être ? Qu'ériges-tu ? L'amour ou les murs ?
Ça aussi, c’est de la poésie. Non ?
Bonne semaine poétique
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire