lundi 16 septembre 2024

Les grandes orgues et la poésie

 


J’ai entendu dernièrement « a joke » ; c’est ainsi que notre ami l’a appelée, soit une blague ou un bon mot… si c’en est. Voici :

Comment Poutine dit « poésie » ? Nous, ne connaissant pas le russe, on a tous répondu : « Je ne sais pas. » Et lui a expliqué : « Orgues de Staline. » (Avec un accent supposons russe.)

Silence… Le problème était qu’on ne connaissait pas non plus ce qu’étaient « les orgues de Staline » ! Il nous l’a précisé : « C’était un camion avec plusieurs lance-roquettes alignés que les russes appelaient Katioucha et les allemands orgues de Staline. »

Bien. Je vois ce qui peut faire ressembler ces lance-roquettes à des orgues : les tuyaux alignés. Je pense que notre ami a fait preuve d’ironie et j’arrive à le comprendre mais je préfère mille fois les grandes orgues de Berlin, chantées par Gérard Palaprat en 1970 ou les orgues de Barbarie (au singulier : un orgue, au pluriel devient féminin : les grandes orgues). Pourquoi un « B » majuscule à Barbarie ? Sans doute parce que, au début du 18ème siècle, un certain Giovanni Barberi en fabriquait. C’est en tout cas une des explications.

En bref, j’ai quand même été choquée par la comparaison poésie/lance-roquettes même si c’était ironique et anti-guerres. Je dois, probablement, être trop investie dans la poésie !

Non, vraiment, tant qu’à faire un bon mot, je préfère : dites-le avec des flirts, soit « Le pouvoir des fleurs » chanté par Laurent Voulzy. (Alain Souchon/Laurent Voulzy, 1992) Oui, c’est cela la poésie.

Bonne semaine poétique

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Antoine Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim

lundi 9 septembre 2024

Du beau, de l'air

 


Il est des jeux de mots qu’on n’a pas besoin d’expliquer tant ils sont évidents. Celui contenu dans le titre annonce la poésie, le sonnet, même. Mais pas forcément  un texte de Baudelaire.

Aussi, en voici un sir la lune, tiré du recueil « Phrases de Lune » :

LUNE COMPAGNE

Tu as beau te moquer de moi, de tout là-haut,
Me lancer des regards glacés, décolorés,
Je resterai dans tes rayons à m’y baigner
Enveloppé des souvenirs qui me font chaud.

Je ne veux pas changer de vie ni de destin
Car c’est la nuit que je me sens plus près de toi.
Un verre encore et tu me prendras dans tes bras,
Lune compagne, garde moi jusqu’au matin.

Sans doute, un jour, il n’y aura pas de retour.
Tant pis ! Mais, que ne ferait-on pas par amour !
Après tout, rien qu’une page sera tournée.

Qui sait, peut-être, après, on saura qui je suis
Et, si un ami veut se recueillir la nuit,
Éclaire ma tombe, qu’il puisse la trouver.

Je ne crois pas que ce sonnet soit un de ceux qu’on peut trouver dans « 150 Nuances de Poésies » même s’il ne respecte le mode ABBA-ABBA-CCD-EED défini par Marot mais pas le mode ABBA-ABBA-CCD-EDE défini par Peletier.

Mais, bon ! Il est de bonne manufacture et dit bien ce qu’il a à dire.

Bonne semaine poétique

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dimanche 1 septembre 2024

Où trouver la poésie ?

 


Le jour où on m’a posé cette question, j’ai répondu : « Chacun la trouve dans son cœur. » 

Ben oui, parce que dans « Le petit Prince », Antoine de Saint-Exupéry fait dire au renard : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

Et j’y crois, la poésie est en nous ; même les esprits les plus tordus ont un fond d’humanité. Donc, si elle est en nous, elle est aussi chez les autres.

Aussi, voici une poésie de Patrick Frickert qui m’a un peu étonnée ; elle concerne, je suppose, son collègue Vittorio Di Marco qu’il appelle Victor :

Victor, plongé dans ses poèmes
 

 Dans le silence feutré d’une nuit sans fin,
Victor s'enlace aux mots, aux vers qui se dessinent.
Plongé dans l’océan des rimes et des sons,
Son âme vagabonde, se perd en mille chansons.

 

Les pages se tournent, le monde se tait,
Sous la plume agile, les maux se défont.
Chaque strophe est un rêve, un fragment de l’être,
Où Victor se trouve, où Victor se perd.

 

Ses pensées voyagent, au gré des étoiles,
Cherchant dans l'infini les secrets du voile.
Les poèmes l’enlacent, l’envoûtent, l’émerveillent,
Victor s’y plonge, s’y noie, et s’y réveille.

Les deux amis font le Tandem Littéraire quand ils écrivent leurs « polars régionaux » plus centrés en Sud-Alsace. Mais de quelles poésies parle-t-il ? De « 150 nuances de poésies », je pense puisque ce recueil permet de connaître « les » différentes variantes de la rime en genre et en nombre et en donne des exemples !

Bravo Patrick, c’est apprécié de soutenir ton collègue et ami Victor et vive la poésie.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Antoine Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim

Les grandes orgues et la poésie

  J’ai entendu dernièrement « a joke » ; c’est ainsi que notre ami l’a appelée, soit une blague ou un bon mot… si c’en est. Voici : Comm...