Le 02/03/1991, Serge Ginsburg, plus connu sous le nom de Gainsbourg, tirait sa révérence. Il était né le 02/04/1928. Vous le connaissez tous et je vais peu vous parler de lui.
Je vais vous plutôt vous parler de son vrai dernier « tube » : « Je suis venu te dire que je m’en vais ».
Serge aimait l’art en général, la peinture, la musique ou la poésie. La peinture, c’est le métier qu’il voulait si le destin ne l’avait pas amené à la chanson. La musique on l’a vu entendue dans plusieurs chansons comme « Je t’aime, moi non plus » ou « Lemon Incest » (musiques inspirées d’après deux préludes de Chopin). Et la poésie, on la voit surtout dans « Je suis venu te dire que je m’en vais » dont les paroles se confondent avec celles de Paul Verlaine (30/03/1884-08/01/1896) et sa « Chanson d’automne » (Poèmes Saturniens, 1866) :
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.
Tout
suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et
je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Texte à comparer avec un extrait de la chanson de Gainsbourg :
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
La force de Gainsbourg ? Une bonne base aussi bien pour les textes que pour la musique. Il avait vu, écouté et lu les meilleurs. Tout est là !
À bientôt
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures, avidoxe ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; Dina de Dan ; V.DiMarco et VittorioDenim
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