samedi 14 juillet 2018

Oxymore vivant


Je me souviens d’un de mes collègues de travail qui disait régulièrement : « Il est d’une amabilité monstre ! » Et moi, ce contresens me laissait perplexe. Je voyais le monstre. Je ne voyais pas l’image, l’expression, le mot monstre pour exprimer le grand, l’immense. 

A l’époque, j’avais 16 ans et je ne connaissais même pas le mot correct à utiliser pour désigner cette expression : oxymore. Mais, cette « amabilité monstre » m’est toujours restée en tête et dès que j’ai pu la nommer, j’ai essayé de faire d’autres oxymores et de les réunir sur papier avec ceux faits par 'les autres'. 

Plus tard, je les ai même donnés à faire en atelier et, en voici un de Michelle : 

Ses pensées le mènent à l’enfance
A la douceur féroce
Des câlins et des bosses
Des longues journées d’espérance. 

TàF : trouver un oxymore et l’inclure dans un quatrain avec rimes embrassées. Chapeau Michelle, tu t’en es bien sortie. 

D’ailleurs, ce court poème, vous pouvez le retrouver dans un recueil au titre étonnant : « Poésies E110 : Couleurs Naturelles » dont vous avez l'image jointe de côté. Il comporte 150 poèmes environ qui expliquent toutes sortes de poésies. N° ISBN 978-2-9530691-4-3 daté de 2014 et édité chez MonuMar. Pour se le procurer, écrire à momumar@tiscali.it ou me contacter (s’il en reste à l’un comme à l’autre). C’est un livre fait pour ne jamais rester en panne d’idée.   

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, et VittorioDenim Bonne lecture et, n’hésitez pas à partager.
N’hésitez pas non plus à visiter notre « vitrine » : « Ateliers d’écritureS 68 » pour voir qui nous sommes et ce que nous faisons en atelier. Et, partagez, partagez.

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