dimanche 23 novembre 2025

L'amitié se dévoue

 


Bonjour. Toujours soucieuse de vous faire connaître un autre visage de la poésie, cette semaine je vous mets la poésie en entier. Elle n’a pas besoin d’explications et c’est dans le recueil : « Les trois Visages de l’amour ». 

Son titre déjà vous donnera une explication de ce qui va suivre : « Mathieu, l’ami commun ». 

Mathieu m’a téléphoné 
Il m’a dit qu’il est malheureux 
De savoir qu’on va se séparer 
Qu’il nous embrasse tous les deux

« Sérieux, de sa parole d’homme 
Qu’il nous aurait raccommodés » 
Oui mais il n’a trouvé personne 
Pour pouvoir se déplacer

Il va du fauteuil au lit 
Et du lit à son bureau 
Malgré tout, il se soucie 
De la vie et de ses maux

À le voir si courageux 
Toujours prêt, toujours battant 
Sûr qu’il aurait fait au mieux 
Pour nous remettre… pour un temps

Je ne sais pas si c’est Mathieu 
Qui est à plaindre cette fois 
Car la rupture entre nous 
C’est trois vies qu’elle détruira

Ce texte se trouve en page 24 dans la première partie du recueil.

J’aime bien ce texte que je suis heureuse de vous faire connaître car il indique l’ordre d’importance des malheurs de la vie. Cet ami, qui est l’ami d’un couple, d’une famille, qui est devient, involontairement, commun à chacun des deux éléments du couple, qui a des difficultés à vivre, à se déplacer, et malgré tout qui se bat, qui continue… Eh bien, il se soucie de la séparation de ses amis ! Mais pas seulement de celle du couple mais, sans doute aussi, des problèmes que rencontrera l’enfant de ce couple…

Bref, c’est dans « Les trois Visages de l’amour », recueil à se procurer de toute urgence chez the book édition à Lille ! Vous pouvez lire quelques poèmes en cliquant sur le lien.

Et la poésie continue. Heureusement ! Bonne semaine.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; avidoxe et VittorioDenim 

 

dimanche 16 novembre 2025

Un amour sans gages

 


Bonjour. Nouvelle investigation poétique pour vous faire connaître un autre visage de la poésie avec le recueil : « Les trois Visages de l’amour ». Cette semaine vous aurez droit au divorce avec « La Clé Perdue » ; une autre forme de l’amour…

Ce texte se trouve en page 45 dans la première partie du recueil. Personnellement, je l’aurais mise dans la dernière partie : l’amour passionnel. Mais, je crois savoir pourquoi l’auteur, Vittorio,… a agi de la sorte : il est un grand sentimental. C’est un poète. Il croit que tout est possible, qu’on peut se rabibocher, se réconcilier et recommencer comme s’il ne s’était jamais rien passé ! Foutaises. Et je vois déjà un avocat qui se frotte les mains ; le seul à y gagner quelque chose, d’ailleurs !

Bref, laissons tomber mes pensées personnelles et voici le poème :

Nous subissons en ce moment 
Une relation bien tendue 
Où notre amour nous joue l’absent 
Et la tendresse n’est pas venue

Rien que dans ce quatrain, on peut s’imaginer le poète qu’il est. On comprend qu’il a un certain âge, aussi ; il nous parle de tendresse. C’est pour les vieux ! Je continue :

Bien souvent, pendant les repas 
Seul un silence est partagé 
Et nous posons, ici ou là 
Nos yeux mais sans nous regarder

De nos jours, rares sont ceux qui en arrivent là. Habituellement, dès que ça ne va pas : on arrête ! Ailleurs l’herbe est plus verte. Et, même sans aller ailleurs, il y a toujours de quoi faire : les amis, les boîtes de nuit, les associations de rencontre, la salle de sport ; il y a tout pour s’amuser de nos jours, alors, pourquoi devrais-je continuer de voir une tête qui boude, qui s’ennuie, qui m’ennuie ! Ce n’est pas ça que j’ai épousé !

Bon, je vous fais grâce des autres quatrains, refrains et couplets ; vous les lirez dans le recueil. Mais je vous mets quand même le final que vous trouverez en page 46. Il vaut la peine, je crois :

Ce n’est plus un secret mais tant 
Une évidence 
Tant de gens sont au courant 
Nous avons manqué de chance 
Tout semble s’écrouler. Le temps 
De nos souffrances 
A fini par arriver… le temps 
C’était joué d’avance 
C’était joué d’avance

Et c’est vrai ; on s’engage souvent à la légère, sur quelques points communs, des points superficiels. Et, avec le temps, le superficiel devient banal, ordinaire, répétitif et ennuyeux et nous nous retrouvons seuls !

Pas de doute, l’auteur, Vittorio,… est un grand poète ; il a cerné le problème. On s’embarque sur un bateau qui, de nos jours, est fait en papier mâché et on s’étonne, quelques temps après, de se retrouver à carnaval ! Quelle tristesse ! Encore plus quand on a des enfants.

Bref, « Les trois Visages de l’amour » à se procurer de toute urgence ! Vous pouvez lire quelques poèmes en cliquant sur le lien.

Et la poésie continue. Heureusement ! Bonne semaine.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; avidoxe et VittorioDenim 

samedi 8 novembre 2025

Un amour... persistant

 


Bonjour. Je continue dans cette envie de vous faire connaître un autre visage de la poésie avec le recueil : « Les trois Visages de l’amour ». Et cette semaine, après « Monsieur Le Chat » et « Les Trois Amies », ce sera une étrange amitié, voire un amour puisque persistant.

Le titre, en page 42, est vague : «  Amour d’un certain jour ». L’auteur, Vittorio, n’a pas fait un grand effort ou alors il a ses raisons… basées sur ses souvenirs si c’est du vécu. Mais voici la suite :

Enfoui au fond de ma mémoire, un souvenir 
Vient me hanter. Oh, pas méchamment, mais voilà 
Il a traversé tant d’années tel un soupir 
Et ce soupir était le tien en ce jour-là

Voilà, le décor est planté. On s’attend à de grandes scènes de ruptures qui se terminent par une dispute et ce fameux soupir. Mais, c’est un sonnet et il reste encore un quatrain et deux tercets. Voici le second quatrain :

Tu étais mon premier amour, mon avenir 
Évidemment, j’étais le tien, et j’en suis sûr 
Mais qui choisit pour des enfants leur devenir 
Et leur amour résiste-t-il à l’âge mûr ?

Grande question ! Bien, on sait maintenant qu’il s’agit de souvenirs d’enfance et, les enfants, éprouvent leurs sentiments à un niveau que les adultes ne peuvent savoir la douleur. Ils sont pourtant passés par là ! Mais ils l’ont oublié… Et quelle est l’importance du « vouloir » de l’enfant dans une famille, un milieu, une société ! Déjà que nos vœux d’adultes ne sont pas beaucoup respectés…

Ensuite, dans les 6 prochains vers, que je ne vous mettrai pas pour vous en laisser la surprise, il y a des éclairs, de l’orage de la pluie et même une suspicion de trahison, donc de haine aussi qui laisse échapper ce fameux soupir, et une morale…

Le poème est bien construit. Il nous amène à nous interroger sur nos agissements, nos choix plus ou moins subis et nos ressentis qui ne sont pas tous de la même force.

« Les trois Visages de l’amour » à se procurer de toute urgence ! Vous pouvez lire quelques poèmes en cliquant sur le lien.

Et la poésie continue. Heureusement ! Bonne semaine.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; cap. Margenspat ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; avidoxe et VittorioDenim 

dimanche 2 novembre 2025

Une amitié qui fait envie

 


Bonjour. Je continue dans cette envie de vous faire connaître un autre visage de la poésie avec le recueil : « Les trois Visages de l’amour ». Et cette semaine, après « Monsieur Le Chat », ce sera quelques vers de « Les Trois Amies » pris en page 17 et 18 sans la section « Amitié » saine et franche, de celles qui font envie.

Elles sont amies depuis longtemps 
Avant l’école et le lycée 
Elles se voient assez souvent 
Toujours dans le même café.

Voilà, le décor est planté, la poésie peut vraiment commencer. Elle raconte ce que les trois amies sont, ce qu’elles font… et le temps qui passe, le temps qui fait et défait. C’est de l’amitié pure et sincère. Chacune même sa vie mais elles finissent toujours par se retrouver, par en parler et affronter tous les événements au mieux. Elles s’inquiètent l’une pour l’autre aussi : c’est aussi de l’amitié.

Et voilà qu’au 5ème quatrain, la soixantaine arrive… 55 ans d’amitié, avouez que c’est formidable, c’est beau. D’autant qu’elles ont leur caractère aussi :

Dans le café, Suzanne attend 
Elle a toujours l’air décidé 
Même si elle sait qu’elle se ment 
Mais qui connaît la vérité.

Et on s’aperçoit que le temps les a quand même affectées mais pas quand elles sont ensemble. Là, elles sont ce qu’elles sont. Normal, elles ont changé ensemble, en même temps. Elles s’acceptent et se soutiennent.

Corinne arrive en haletant 
Elle a couru, s’est dépêchée 
Elle vit sa vie toujours en courant 
Laissant l’instant inachevé.

D’ailleurs, un des vers le dit, en tout cas le fait comprendre : elles sont hors du temps ‘des autres’ :

La rue est rythmée par les gens 
Qui vont et viennent sans s’arrêter 
Si untel manque, est-ce pour autant 
Que les autres vont s’inquiéter

Eh bien, si ! Les copines s’inquiètent l’une de l’autre. Elles sont amies depuis longtemps, rappelez-vous. Et le dernier quatrain le dit ouvertement…

Non, je ne vais pas le mettre, sorti de son contexte il me semble moins fort alors qu’il est d’une belle justesse : elles sont amies depuis longtemps... Je vous laisse la surprise de lire la poésie en entier dans « Les Trois Visages de l’Amour » de Vittorio.

Et la poésie continue. Heureusement ! Bonne semaine.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim

Ce n'est pas la rime qui fait la poésie

  ... autrement, les proverbes aussi seraient de la poésie !   Bonjour. Toujours soucieuse de vous faire connaître un autre visage de la poé...