lundi 27 octobre 2025

Dialogue avec une télé


 

Je continue de vous raconter ma dernière acquisition : le recueil « Les Trois Visages de l’Amour ». Il est rempli de pépites ! Du bonheur, de la naïveté, de l’affection, de la réflexion aussi.

Et en page 30/31 il y a une poésie assez intéressante puisqu’elle relate, et on se l’imagine bien car elle est bien écrite, une histoire d’un homme que sa douce et tendre a quitté, apparemment sur un malentendu… ou pas, d’ailleurs. Bon, je suis une dame et je le vois sans doute différemment mais, voici comment je comprends cette poésie :

C’est un monsieur que sa femme a quitté. Il est resté devant la télé à se morfondre. Le présentateur parle. Dans les deux premiers quatrains, il annonce toutes les catastrophes possibles, les mauvaises nouvelles du monde et locales, puis il envoie la PUB !

Et 2 quatrains plus tard, viennent 2 autres quatrains sur l’état d’âme du monsieur :

Mais ce soir, rien ne me surprend 
Le monde pourrait s’écrouler 
Tout me paraît insignifiant 
Car nous nous sommes disputés 
C’était une question 
Un pourquoi, rien de plus banal 
Puis, un moment de distraction 
Et la réponse est venue mal

Là, l’histoire du présentateur reprend : il annonce d’autres nouvelles, des bonnes, des publicités, des mauvaises, des publicités et des jeux car la télé est sensée nous divertir. Et retour au monsieur :

Mais ces nouvelles m’indiffèrent 
J’ai perdu mon soleil ce soir 
Et j’en veux à la terre entière 
Tant j’ai l’esprit dans le brouillard

Mais la télé s’en fout, elle envoie les jeux et des nouveaux présentateurs. Ils rient pour faire rire les téléspectateurs… sauf un ! Trois quatrains plus tard, il y a la chute... 

Pris en page 30 et 31 du recueil « Les Trois Visages de l’Amour » dont vous pouvez lire d’autres poésies en cliquant sur ce lien : « Vittorio Auteur »… D’ailleurs, il écrit aussi des polars si vous aimez le genre. 

Je suis restée interloquée par ces images entre la télé, objet sans âme et un monsieur qui souffre. En réalité, il n’y a pas de dialogue possible ; les deux sont bouclés ! Ils marchent en circuit fermé.

Mais la poésie continue. Heureusement !

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim


dimanche 19 octobre 2025

La poésie et mon chat


Je continue dans cette envie de vous faire connaître un autre visage de la poésie avec le recueil : « Les trois Visages de l’amour ». Et cette semaine, ce sera quelques vers de « Monsieur Le Chat » pris en page 77.

Début : 
… 
Je suis tombée en affection 
Pour un monsieur pas très commun 
Toujours couché, un vrai poltron, 
Un tout poilu mais très câlin 
… 
Je l’ai nommé Monsieur le Chat 
Car il ne fait que ce qu’il veut 
Sur son coussin c’est un pacha 
Qui ronronne et, tout près du feu. 
Milieu : 
… 
Monsieur le Chat, dès le matin 
Fait le tour de l’appartement 
Puis, vient me faire des câlins, 
Et me réveille doucement 
… 
D’un pas léger, il va s’asseoir 
Près de la porte et, silencieux, 
Attend que je vienne le voir 
Pour déjeuner, rien que nous deux 
Et pour terminer : 
… 
C’est grâce à lui que je souris. 
Empêchant ce laisser-aller 
Qui vous attire et vous détruit ; 
Il m’a guérie, m’a relevée. 

Pris en page 77 et 78 du recueil « Les Trois Visages de l’Amour ». Évidemment, je n’ai pas mis la poésie en entier, il y en a pour 40 vers, ce serait trop long dans un blog. D'ailleurs, vous pouvez lire d’autres poésies en cliquant sur ce lien : « Vittorio Auteur ».

On dit que les chats sont égoïstes et ne pensent qu’à eux ! C’est faux. Ils ont des sentiments et on s’y attache. Les animaux aussi partagent leur poésie ; ils sont débordants d’affection et de de sincérité et la poésie, c’est ça : de la sincérité d’abord !

Mais la poésie continue.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim


dimanche 12 octobre 2025

En poésie, "il y a toujours un ami"

 


J’ai envie de vous faire connaître un autre recueil : « Les trois Visages de l’amour ». Et on va commencer par une poésie de la page 15 : « Il y a un ami ».

C’est une chanson avec des couplets et un refrain qui est répété plusieurs fois. Les couplets comme « Il est quatre heures du matin / Tes yeux regardent le plafond / A la recherche de quelqu’un / Un coup de fil ; qui te répond ? » donc une constatation façon ballade suivi d’un refrain, à la lecture, plutôt RAP mais qui se marient bien ensemble. Voici :

Il y a un ami 
Au bout de l’écouteur 
Qui t’écoute et te dit 
Qu’il arrive bientôt 
Que tu sois dans la nuit 
À n’importe quelle heure 
Tu auras un appui 
Ou le mot qui tient chaud : 
Amitié !

Voilà, c’est dans « Les Trois Visages de l’Amour » en partie « Ami, Amour, Amitié ». Recueil de Vittorio à vous procurer de toute urgence. L’amour a plusieurs visages et il est important de savoir les différencier. L’amour qu’on a pour son chat n’est pas le même que celui qu’on a pour ses enfants ou pour celui qu’on a pour son mari, son amant, son plat préféré !

Mais la poésie continue.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim

dimanche 5 octobre 2025

Fan de poésie

 


Je sais que la façon de penser actuelle ne s’y prête pas mais la saison oui ! Nous sommes en automne et l’automne est synonyme de poésie. Aussi, voici :


OCTOBRE

Premières brumes sur les champs ; 
Octobre impose sa version 
De la nature, des sentiments : 
Austérité est sa saison.

Des vagues brunes, dirigées 
Lentement, gagnent du terrain ; 
Bientôt le champ est labouré. 
Maître corbeau épie de loin.

L’automne est là, c’est évident. 
Quelques nuages s’amoncellent. 
Sans se presser ? Prenant son temps, 
Un frais soleil nous ensorcelle.

Tous les poètes sont conquis 
Par, les clichés faits de rouille, 
Les gelées blanches, les semis 
Et les odeurs des heures qui mouillent.

Très beau poème pris du recueil « DOUZE » de Vittorio DiMarco dans la partie consacrée aux mois.

Bonne lecture amis poètes, l’avenir nous appartient car la poésie, de ses mots, nous protégera de tous les maux qui nous entourent.

Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim

Ce n'est pas la rime qui fait la poésie

  ... autrement, les proverbes aussi seraient de la poésie !   Bonjour. Toujours soucieuse de vous faire connaître un autre visage de la poé...